Réalisation cinématographique
31 nations (en postproduction) Long-métrage documentaire L'aventure de l'éclipse Livre sur le cinéma et la cinéphilie Fragment(s) Court-métrage fiction Étoile du matin Court-métrage fiction |
L'aventure de l'éclipse
Impressions cinématographiques
540 pages (non illustrées) Septembre 2016 Dans L’aventure de l’éclipse, Olivier Dick présente un ensemble de commentaires subjectifs sur plus de 300 films qui ont eu une importance particulière pour initier, développer, consolider ou exalter sa passion immodérée pour le cinéma, pour toutes les formes de cinéma. Contrairement aux ouvrages traditionnels qui se fondent sur une sélection de films répondant à des critères objectifs (une thématique, un genre, un réalisateur, une époque), L’aventure de l’éclipse s’appuie volontairement sur une sélection de films subjective, parce que liée directement aux sensations et réflexions de l’auteur.
Cette sélection, composée naturellement, est très hétérogène et s’inscrit dans la volonté de l’auteur de disserter sur un paysage représentatif de la globalité de son expérience de cinéphile, de s’intéresser à tout type de film, quelle que soit sa place dans l’histoire du cinéma, dans le cœur du public ou de la critique : des films d’auteur aux blockbusters, du cinéma américain au cinéma japonais, du documentaire engagé au cinéma commercial, de la science-fiction à la comédie romantique, de l’époque du muet à nos jours. Pour expliquer ce qui l’a fait progresser dans sa passion, pour indiquer ce qui le stimule intellectuellement, pour partager ce qui le touche émotionnellement, l’auteur varie la forme et le contenu de son expression. Ici, il détaille la structure dramatique d’un film ou bien s’attarde sur la mise en scène, l’interprétation et les thèmes que l’œuvre aborde. Là, il dévoile les raisons pour lesquelles telle œuvre a constitué pour lui une découverte charnière, telle séquence lui a procuré un sentiment unique, tel plan l’a ébloui. Il confie des réflexions personnelles, fait part de remarques scénaristiques et décrit des choix narratifs. Dans ses commentaires s’insèrent des digressions, des recoupements, des allusions à d’autres films. Ce voyage au cœur d’une cinéphilie dévorante est aussi rythmé par l’évocation des conditions dans lesquelles certains films ont été découverts. Cela donne souvent l’opportunité à l’auteur de s’attarder sur des salles de cinéma assidument fréquentées et de mentionner de précieuses rencontres avec des réalisateurs renommés. En complément de la partie dédiée aux commentaires de films, qui représente la quasi-totalité du livre, un chapitre est consacré exclusivement à l’expérience de la cinéphilie dans ses aspects pratiques. L’auteur y révèle son organisation, avec ses choix, ses habitudes et ses préférences, pour s’assurer un quotidien où le cinéma est omniprésent et ne s’arrête jamais. « Dans L’aventure de l’éclipse, je m’exprime librement sur de multiples facettes qui définissent ma relation viscérale au cinéma : les films eux-mêmes, mais également l’acte de les découvrir et ce qu’ils m’apportent. En m’éloignant volontairement de tout regard purement critique et objectif, je partage ouvertement mon expérience cinéphilique dans un élan passionné et à travers un message qui se veut à la fois léger et didactique.
Les commentaires sur les films sont différents les uns des autres, non seulement parce qu’ils ne concernent pas les mêmes œuvres, mais surtout parce qu’ils se concentrent sur des caractéristiques distinctes, se déroulent selon une structure différente ou s’engouffrent dans les profondeurs du cinéma à divers degrés. Je ne me suis fixé aucune règle. Par exemple : je n’ai aucun scrupule à survoler un chef-d’œuvre reconnu du cinéma d’auteur alors que je m’étends longuement sur une comédie burlesque ; un commentaire fait à peine une dizaine de lignes et ne mentionne qu’un souvenir marquant mais éloigné, tandis qu’à l’opposé, un autre affiche mon ressenti sur une vingtaine de pages, séquence par séquence. Cette variété reflète la diversité du cinéma, mais aussi celle de l’empreinte des œuvres sur moi. Je n’ai pas hésité à garder ces disparités, parfois surprenantes, car elles contribuent pleinement à établir la sincérité et la transparence que j’ai voulues très tôt dans ma démarche. Surtout, elles permettent que le lecteur passe d’un film à un autre sans rien pouvoir anticiper, avec un angle nouveau et un horizon dégagé de toute attente. Je ne veux pas qu’il se sente emprisonné dans sa lecture, comme il pourrait l’être en s’immergeant dans un traité encyclopédique où chaque chapitre, traité méthodiquement et conféré d’un même poids, d’une même importance, s’inscrirait dans un ensemble certes harmonieux et cadencé, mais qui implique un parcours systématique, sans errance, sans agitation, sans une certaine forme d’aventure. J’ai cherché à constituer, pour le lecteur, un flux qui fait écho à celui qu’un cinéphile traverse dans ses découvertes. J’aimerais que le lecteur lise L’aventure de l’éclipse sans effort ni rupture, comme s’il lisait une autobiographie, un journal intime ou un roman. Et surtout que ce qu’il y puise lui donne envie de voir ou revoir des films, de questionner le cinéma et de mieux comprendre les impressions qu’il lui procure. » Olivier Dick, auteur de L’aventure de l’éclipse Réalisateurs dont les films constituent la structure de L’aventure de l’éclipse
* disponibilités selon plateformes ou magasins
1. Vous n’aimez pas du tout lire. 2. Vous n’avez pas le temps de lire et ne souhaitez pas en prendre pour ce livre. 3. Vous n’aimez pas du tout le cinéma et vous ne souhaitez pas du tout l’aimer. 4. You don't speak French. 5. Vous êtes malvoyant et vous ne disposez ni d’une personne ni d’une machine pour lire à voix haute. 6. Vous êtes encore un très jeune adolescent, et ce livre ne vous parait pas (encore) utile ou intéressant. 7. Vous n’aimez pas les auteurs qui font part de leurs réflexions et de leurs expériences tout en s’exprimant à la première personne. Vous trouvez cela prétentieux. 8. Vous avez une culture cinématographique très limitée et vous préférez que cela reste comme cela. (C’est votre choix). 9. Vous préférez rester un « simple » spectateur devant un film (choix très respectable) et ne souhaitez pas trop vous prendre la tête. Pour vous, le cinéma n’est qu’un divertissement et vous ne souhaitez pas du tout avoir une autre vision du cinéma ou commencer à réfléchir en regardant un film. 10. Vous préférez lire des ouvrages critiques très complexes, très pointus ou très hermétiques, et écrits par d’éminents auteurs. 11. Vous êtes cinéphile et critique de cinéma / historien de cinéma / enseignant en cinéma, et pensez que vous ne tirerez aucun profit de cette lecture. 12. Vous préférez la peinture, tout simplement. Vous êtes à la fois en train de lire Le dépassement de la problématique de l'art et autres écrits de Yves Klein, d'étudier les somptueuses gravures de William Hogarth et de plonger dans les paysages vertigineux de Caspar David Friedrich. 13. Vous refusez catégoriquement de lire les livres qui font strictement plus de 539 pages. 14. Vous connaissez personnellement l’auteur, et la dernière chose dont vous avez envie, c’est d’entendre ses pensées dans votre tête. 15. Vous ne lisez et relisez que les ouvrages de Novalis, de Søren Kierkegaard et de Ludwig Wittgenstein. Ils suffisent à votre bonheur. (Et vous avez probablement raison). 16. Vous n’aimez pas du tout lorsque les gens racontent leur vie, surtout dans un livre. Vous trouvez cela prétentieux. 17. Vous n’aimez pas du tout lorsque des gens cherchent des significations là où il n’y en a pas. Tous vous parait simple et vous préférez que cela reste comme ça. 18. Vous considérez qu’à l’heure actuelle, participer au consumérisme en imprimant 540 pages sur du papier, même certifié FSC®, est indécent. (Bon, heureusement il y a le format ebook.) 19. Vous êtes auteur et, pour le moment, vous préférez clairement vous concentrer sur votre prochain ouvrage (choix très respectable). Et puis, vous n’aimez pas trop lire ce que font « les autres » : si c’est moins bien, c’est un peu une perte de temps ; si c’est mieux, c’est un peu décourageant ; si c'est pareil, à quoi bon puisque vous auriez pu l'écrire vous-même. 20. Vous considérez qu’un livre, quelque peu généraliste, qui ne mentionne même pas Le septième sceau ou La règle du jeu, mais qui s’attarde sans scrupule sur Pretty Woman, RoboCop, WarGames ou encore de nombreux films de John Carpenter, ne peut décidément pas être le fruit d’une démarche sérieuse. Non, vraiment, vous ne comprenez pas et ne souhaitez pas comprendre. 21. Vous êtes un auteur fantôme et vous avez déjà écrit ce livre dans un univers parallèle. Vous le connaissez donc par cœur, mot pour mot, et vous n’avez aucune envie de le relire. Ça se comprend. (Si vous souhaitez revendiquer d’éventuels droits d’auteur, contactez l’auteur de la parution officielle avec une preuve du dépôt de votre manuscrit, certifiée par un notaire ou tout autre juriste de droit privé dument assermenté.) 22. Vous préférez, par ce beau temps, faire du trampoline ou du tir à l’arc. Peut-être même, une grande balade en forêt. 23. Vous n’avez pas le temps de lire un livre. Vous n’avez même pas le temps de lire ces lignes. 24. Vous considérez que Michelangelo Antonioni n'est pas un cinéaste majeur de l'histoire du cinéma. Pas de chance, c'est le cinéaste préféré de l'auteur. Il aura du mal à vous pardonner (sauf si vous vous procurez plusieurs exemplaires du livre à prix fort). 25. Vous préférez les petits livres fins, écrits avec de gros caractères et qui se lisent très vite. (Il n’y a aucun mal à cela.) 26. Vous êtes allergique aux titres qui contiennent les mots aventure et éclipse. Vous ne savez pas pourquoi, mais ça vous bloque. Même les plus éminents allergologues qui se sont longuement penchés sur votre cas n’ont pas trouvé d’explication, ni de remède. 27. Vous vous êtes (courageusement) lancé, en 2014, dans la lecture de L’Astrée d’Honoré d’Urfé. Au bout de deux ans, vous en étiez à la page 247, et il ne vous restait plus que 5 152 pages des 5 399 pages écrites en français du XVIIe siècle. À votre rythme, vous estimez que vous finirez ce roman pastoral dans quarante-neuf ans, c’est-à-dire aux alentours de l’année 2065. Vous considérez, fort logiquement, que lire L’aventure de l’éclipse, en parallèle ou en faisant une coupure, ralentirait fortement votre démarche et risquerait de vous empêcher de mener à bien votre projet avant votre décès. Sachez juste que l’auteur, comprenant votre si grande abnégation, respecte votre choix et vous témoigne de toute son admiration. 28. Vous venez de Saturne. Vous ne savez pas ce qu’est un alphabet, un film, un être humain, un épluche-légumes. Vous êtes un peu perdu devant cet écran. 29. (Non, pour le moment, on s'arrête à 28. C'est déjà pas mal.) (Passage secret ici) |
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